UNBLOCK PROJECT

Etienne Rochefort, chorégraphe de la compagnie 1 des Si, invite Mondkopf, artiste électro et nous emmène dans leur univers partagé. Une immersion dans un imaginaire interrogeant notre société co-pensé par un collectif d’artistes. Une performance mêlant musique, danse et vidéo. Une sortie de cadre pour Etienne Rochefort, chef d’orchestre de ce projet, qui fait du décloisonnement son nouvel objectif. Ce spectacle proposé conjointement aux scènes nationales et aux scènes musicales créé une passerelle entre le monde du théâtre et de la musique, autant au niveau des publics que des partenaires.

La création UNBLOCK PROJECT

Créer un spectacle original, le plus accessible possible dans lequel la vidéo, la danse et la musique ne soient pas une simple juxtaposition mais forment un tout. C’est pour cela qu’on imagine un univers à part entière composé de personnages dont on a pensé la couleur, l’esthétique et les états de corps. Damon Albarn avec Gorillaz et ses personnages animés nous ont inspirés, et si pour eux l’équation était réalisée entre animation, dessin animé et musique, en ce qui nous concerne, pour aller plus encore dans la direction du live, c’est le corps et la danse que nous avons voulu associer et mettre en scène avec la musique. Ces personnages viennent gommer les hiérarchies existantes entre les artistes et ainsi incarner le propos du projet.

UNBLOCK PROJECT

Un film. Des images très cinématographiques donnent le ton du propos dont les personnages en sont le prolongement 3D sur scène. Le film prend chair. Les énergies chorégraphiques sont issues des danses urbaines et jouent avec le temps, la perception des spectateurs (arrêt sur image, fragmentation, ralentis…) puis deviennent plus dansantes au rythme de la musique. Le tout évolue sur l’univers de Mondkopf associé au son de batterie de Joël Brown, et à la voix rappée d’Eli Finberg. Les textes viennent appuyer encore une fois le propos défendu par les artistes, l’anglais nous permet de voir plus large.

Musicalement on oscille dans des univers qui se rapprochent de Portishhead, Massive Attack, Tricky mais dans des ambiances bien plus lourdes, sombres, avec des drones énormes qui viennent s’infiltrer dans les corps. C’était le défi, réunir la voix dEli, à l’image de Jurassic Five en moins funky, grave, très audible et lisible, sur les nappes souterraines de Mondkopf. Défi relevé grâce à la batterie qui fait le pont entre Eli et Mondkopf.

Pour pouvoir partager notre message au plus grand nombre l’idée est de rendre ce concert augmenté accessible à tous. La montée en puissance y participe, le public est plongé, immergé, englouti dans la proposition, le temps est suspendu. Le côté dansant arrive au fil du spectacle pour embarquer tout le monde dans une transe finale.

Mondkopf

Paul Régimbeau, alias Mondkopf, est aujourd’hui un habitué des festivals internationaux les plus pointus comme ATP, le LUFF, BOZAR ou CTM (en première partie d’Electric Wizard), des hangars post-industriels du nord de l’Europe, des soirées industrielles (du Berghain à Berlin, à Londres pour les soirées « Kaos » ou au Village Underground pour la première partie de Nurse With Wound) comme des atmosphères plus solennelles des lieux de culte (Eglise St Merry et Saint-Eustache à Paris), des musées (Musée des Beaux-Arts de Bruxelles, le centre artistique LE BAL à Paris, le prestigieux centre Pompidou) ou des salles de musique classique (Cité de la musique à Paris, Auditorium de Lyon).

UNBLOCK PROJECT

Mondkopf a affirmé sa personnalité d’artiste live en donnant à la musique électronique et à son ambient mélodique une puissance et une rage venue de l’influence du métal extrême. Après avoir longtemps évolué en solitaire, il a développé ces dernières années de multiples collaborations, avec Charlemagne Palestine lors du festival Sonic Portest, avec le guitariste Gregory Buffier (Saåad) pour former l’entité Autrenoir, le groupe post-rock OiseauxTempête, ou encore le groupe japonais de black metal Vampillia et l’artiste noise américain Pete Swanson, avec lesquels ils constituent VMO, ou encore le guitariste libanais Charbel Haber (Malayeen, Scrambled Eggs, Johnny Kafta Anti-Vegetarian Orchestra, The Bunny Tylers), avec qui il se produit sous le doux nom de Good Luck In Death. Après avoir fondé In Paradisum en 2011, il anime depuis un an avec Frederic D. Oberland le label Nahal Recordings, qui rassemble cette communauté de franc-tireurs autour d’un goût partagé pour l’improvisation live, la rencontre entre compositions rock et synthèse sonore, les ambiances cinématographiques en clair-obscur.

Le magazine Wire a décrit son cinquième album, They fall but you don’t, comme « la seule musique qui correspond à la catégorie un temps prometteuse et bien dévoyée de power ambient : des drones massifs et acérés, de lents chatoiements de guitares, des synthés façon Tangerine Dream qui s’enroulent les uns dans les autres, le tout rayonnant avec une intensité intérieure qui reste en même temps contenue ». Et en effet, si la musique de Mondkopf a souvent été sombre, lourde et abrasive, tout son parcours témoigne d’un profond attachement à une musique qui sait associer accomplissement harmonique et expérimentation, et qui n’étonne pas lorsque l’on sait qu’il a été bercé depuis son enfance par les disques de Tangerine Dream, Steve Reich, Terry Riley, Morton Feldman, Brian Eno ou même Vangelis. How Deep Is Our Love, son dernier album en date sorti sur le label franco-britannique Hands In The Dark en 2019, peut rappeler la dimension épique de Rafael Anton Isarri, le sens de la temporalité dilatée et méditative de Sarah Davachi, ou le travail des textures analogiques de Mind Over Mirrors, mais la forme de pureté et d’innocence qu’elles font rayonner, signature de sa musique depuis plus de dix ans, n’appartiennent qu’à lui.

Sans surprise pour ceux qui reconnaissaient déjà le haut potentiel cinématographique de sa musique, il a composé ces dernières années plusieurs bandes originales de films (Papa Lumière, de Ada Loueih, Bridgend, de Jeppe Ronde, Le Silence des Sirènes, de Diana Vidrascu, ainsi que le documentaire OTAGE(S) de Michel Peyrard & Damien Vercaemer).

Eli Finberg

UNBLOCK PROJECT

Originaire de New York, Eli Finberg (alais Mr. E) grandit pendant l’âge d’or du hip-hop. En 2005, après des études en poésie et politique et de nombreux séjours à l’étranger, il pose ses valises à Strasbourg.

C’est d’abord dans la rue, puis dans les jams et ensuite avec ses premiers projets, qu’il affine son rap. Musicalement tout terrain, il est à l’aise pour rapper sur du jazz, flamenco, rock, électro… Toujours impliqué dans de nombreux projets (Goldencut, Mojo Sapiens, FreeZ, Art District…) en France, Pays de Galles et Belgique, il a joué plus de 600 concerts en Europe, au Maroc et aux Etats-Unis.
MC dans le vrai sens du terme, il organise Freestyle Mondays, un open mic mensuel à Strasbourg, depuis 2011. Il transmet régulièrement sa passion à travers des ateliers en mettant une attention particulière sur les valeurs traditionnelles du hip-hop (la non-violence, la tolérance, l’inclusion sociale, l’expression et l’innovation artistique).

Très porté sur les propos de ses textes il fait du rap recherché. Eli va creuser ses sujets en y consacrant un vrai temps pendant l’écriture. Actuellement son style vacille entre la poésie introspective et le rap revendicateur.

Originaire de New York, Eli Finberg (alais Mr. E) grandit pendant l’âge d’or du hip-hop. En 2005, après des études en poésie et politique et de nombreux séjours à l’étranger, il pose ses valises à Strasbourg.

C’est d’abord dans la rue, puis dans les jams et ensuite avec ses premiers projets, qu’il affine son rap. Musicalement tout terrain, il est à l’aise pour rapper sur du jazz, flamenco, rock, électro… Toujours impliqué dans de nombreux projets (Goldencut, Mojo Sapiens, FreeZ, Art District…) en France, Pays de Galles et Belgique, il a joué plus de 600 concerts en Europe, au Maroc et aux Etats-Unis.
MC dans le vrai sens du terme, il organise Freestyle Mondays, un open mic mensuel à Strasbourg, depuis 2011. Il transmet régulièrement sa passion à travers des ateliers en mettant une attention particulière sur les valeurs traditionnelles du hip-hop (la non-violence, la tolérance, l’inclusion sociale, l’expression et l’innovation artistique).

Très porté sur les propos de ses textes il fait du rap recherché. Eli va creuser ses sujets en y consacrant un vrai temps pendant l’écriture. Actuellement son style vacille entre la poésie introspective et le rap revendicateur.

Grégoire Orio et Grégoire Couvert

Grégoire Orio - Cie 1 des Si
Grégoire Couvert - Cie 1 des Si

Aussi appelés « les Grégoires », ces parisiens sont des passionnés de l’image.

Grégoire Orio est intéressé par les formes poétiques et expérimentales, il entreprend, après des études de civilisation et communication et de cinéma, un travail de vidéaste qui le mènera à collaborer avec de nombreux artistes musicaux et à réfléchir sur les articulations entre musique et image, questionnant davantage la part sensible et immersive. Il développe en parallèle une approche scénographique qui se déploie également dans la mise en scène lumière.

Une partie importante de son travail se déploie également dans des formes documentaires, toujours dans l’optique de mener une réflexion sur la manière de filmer le son.
Il travaille actuellement sur le projet d’installation performative documentaire ‘La Trève’, qui propose un voyage hallucinatoire au cœur du plateau volcanique du Velay, en Haute Loire/Ardèche

Le travail de Grégoire Couvert s’est rapidement focalisé sur le rapport entre l’image et le son, tout en cherchant à proposer des formes immersives.
Il entame une longue collaboration avec les musiciens du groupe Oiseaux-Tempête, qu’il accompagne au Liban pour y documenter et filmer les prémices de l’enregistrement de leur disque « Al-‘An ! » C’est après ce premier voyage qu’il rencontre les producteurs et réalisateurs de Stank, et que ces derniers décident de produire ce qui deviendra le documentaire « Khamsin », co-réalisé avec le cinéaste Grégoire Orio.

Ce film interroge les intrications entre musique et politique dans le Liban contemporain, notamment à travers une génération de musiciens nés au début de la guerre civile.
Il réalise en 2022 un documentaire en Côte d’Ivoire, auprès de jeunes femmes ayant eu recours à des avortements non-sécurisés dans un contexte législatif particulièrement restrictif. Grégoire continue depuis de pluraliser sa pratique de la vidéo.

Ayant collaborer en tandem sur de nombreux projets vidéoclips, documentaires, scénographies de concerts les Grégoires ont maintenant développés leur propre univers univers qui converse avec le son.

Distribution UNBLOCK PROJECT

Direction artistique et chorégraphie : Etienne Rochefort; Musique : Mondkopf, Joël Brown; Chant : Eli Finberg; Danse : Marine Wroniszewski, Megan Deprez, Sylvain Lepoivre; Lumière : Olivier Bauer; Création vidéo : Grégoire Orio et Grégoire Couvert; Son : Bertrand Charret

Production UNBLOCK PROJECT

Compagnie 1 des Si avec Les Eurokéennes de Belfort, La Rodia SMAC de Besançon, POLE-SUD CDCN de Strasbourg. Avec le soutien de l’ONDA dans le cadre du dispositif Écran vivant et avec l’aide de la Caisse des dépôts et consignations.

Etienne Rochefort est associé au CDCN POLE SUD à Strasbourg, dans le cadre du dispositif soutenu par la Ministère de la Culture et de la Communication. La compagnie 1 des Si est soutenue par le Ministère de la Culture, Drac de Bourgogne Franche- Comté, par la Ville de Besançon, par la Région Bourgogne-Franche-Comté et par le Département du Doubs.

Projet accueilli en résidence par la Friche Artistique de Besançon, L’Espace Django et La Laiterie de Strasbourg.